Comment je vais aller à DevoxxFR saison 2

L’année dernière, j’avais commis un billet de blog pour expliquer comment j’avais pu me rendre à la première édition de DevoxxFR. Cet évènement ayant vocation à être annuel, je me prépare à utiliser la même technique. Je commence donc à en parler autour de moi au boulot. Cette année, je mise tout là dessus.

L’année dernière, j’avais proposé quelque chose au CFP mais le sujet n’avait pas été retenu. Beaucoup de candidats mais peu d’élus. Cette année, je n’ai pas d’idées de sujets sous la main au moment où s’ouvre l’appel à candidature. Je continue donc à en parler, avec toutefois moins d’insistance que l’année dernière car j’ai eu l’impression qu’elle a pu mal passé à certains moments. Je propose même d’utiliser mon DIF pour y assister.

Puis un soir, un mail du Directeur Général me demandant si je proposais quelque chose à Devoxx. Je lui explique un peu mon état d’esprit mais la question tourne dans ma tête. La proposition l’année dernière d’un sujet technique n’ayant pas retenu l’attention, je glisse tout doucement vers une problématique un peu plus ‘poil à gratter’ bien que tendance. Et le lendemain, je sors un pitch assez rapidement que je dépose aussi sec sur le site du CFP.

L’essentiel pour moi, c’était surtout de marquer le coup, de jouer le jeu de l’appel à candidatures en ayant peu d’espoir de sélection car je pensais que mon sujet me semblait assez léger mais aussi car devant le succès de l’édition 2012, je me dis que cette année, il y aura encore plus de prétendants. Je me mouille pas trop et propose le format quickie : 1/4h pour présenter son sujet, pas trop de risques si toutefois je suis retenu …

Et c’est avec surprise que le 8 février, je reçois un mail :

Dear Benjamin Marron,

We're excited to inform you that your
Quickie presentation has been accepted
for DevoxxFrance 2013.

Et oui, cette année, je vais à Devoxx !!! Objet Direct prend en charge mon entrée et mon déplacement. A moi de bien préparer mon intervention. Vu que je n’avais quasi aucun espoir d’être retenu, il va falloir mettre les bouchées doubles d’ici le 29 mars 2013.

Et de quoi je vais parler ?

Pour ça, je vous renvoie au site de Devoxx et je vous donne rendez-vous là-bas.

Comment je vais aller à DevoxxFR 2012

Fin d’année 2011, je tombe sur des tweets d’amis qui sont à Devoxx. Du coup, je regarde un peu ce que c’est que ce truc et je trouve l’idée pas mal … En plus j’apprends que des allumés ont décidé de faire la même chose en français et en France. Et là, je me dis : « C’est pour toi, il faut absolument que tu y ailles … ». C’est comme ça que j’ai déclenché le plan A.

Plan A : être le premier à en parler dans la boîte

Aussitôt que j’ai l’info des dates, je fais un petit mail à mon responsable d’agence en lui présentant la conf. Peu de temps après, j’apprends qu’on est sponsor. Du coup, je joue le truc du genre : « On est sponsor, on a peut être des places pour des collaborateurs hyper-motivés. Si c’est le cas, je suis preneur, etc … ». Mais devant le peu d’informations à ma disposition et à celle de ma hiérarchie, on finit par me dire que le plus sûr moyen d’être présent à la conférence, c’est de faire un talk, vu que les speakers se voient offrir leur pass 3 jours. Du coup, on passe au plan B.

Plan B : présenter un talk à Devoxx

Vu que j’avais l’air motivé, me voila propulsé responsable de centraliser les bonnes volontés de l’agence et les idées de talk pour Devoxx. J’arrive à motiver quelques collègues et avec l’aide de G. Weinbach, habitué à assister à des conférences et aussi à en donner, on arrive à avoir des pitchs qui donne envie (à nous au moins …) et on soumet nos sujets sur le call-for-paper. Et après, on attend. On attend. La réponse tombe : négative. D’un coté, ça fout un peu les boules. Mais d’un autre, on se dit que c’est finalement peut être aussi bien. Aurais-je été aussi bon filmé devant une salle de 200 personnes que devant 4 collègues ? Et puis ça enlève un peu de pression. Quand en plus, on lit le nombre de contributions reçues et le nombre de contributions retenues, on se dit qu’il fallait vraiment être dans le top pour participer comme speaker. Même résultat pour les 2 collègues lyonnais qui ont eux aussi présenté quelque chose. C’est bien beau mais ça me dit pas comment assister à Devoxx. Du coup, je passe au plan C.

Plan C : en parler, en parler, en parler

Et c’est reparti. Dès que l’occasion se présente, je parle de Devoxx. C’est vrai quoi : j’étais le premier à en parler. Je crois même que j’ai appris qu’ObjetDirect était sponsor via Twitter, avant la communication officielle. J’ai joué le jeu, j’ai présenté un sujet de conférence, j’ai motivé les collègues. Je pense que ce serait un juste retour des choses que je puisse y assister. Et ma persévérance finit par payer puisqu’on me demande de choisir la journée à laquelle je souhaiterais aller. J’aurais préférer faire le voyage pour les 3 jours mais c’est déjà mieux que rien. Parallèlement à ça, je regarde les moyens de se faire offrir un pass 3 jours. Beaucoup de concours de code où je me sens pas forcément à mon aise, d’autres basés sur du parrainage. Et puis, un jour, un Tweet d’A. Heritier : simple, impeccable, exactement ce qu’il me faut :

http://aheritier.net : Devoxx France 2012 – Gagnez votre place – http://tinyurl.com/7matfl2

Plan Z : faire un concours

Allez ni une ni deux, celui là il est fait pour moi. C’est facile en plus, y’a juste à laisser un commentaire sur l’article du blog. Et le 2 Avril au matin, je reçois un mail d’Arnaud m’indiquant que j’étais l’heureux gagnant !!! Du coup, le pass 3 jours OK, le train OK (pris en charge par Objet Direct), reste l’hébergement. Vu que je viens d’économiser 450 euros grâce à Arnaud, je réserve au Mariott. Une grande chambre avec 2 lits.

Du coup, si toi aussi tu viens à Devoxx mais que tu sais toujours pas où dormir, que tu as un budget serré mais que tu veux pas finir à 2h de RER, je partage la chambre et les frais. Ce qui donne un peu plus de 100 euros/nuit grâce au tarif négocié par les organisateurs. N’hésites plus …